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Jean-Charles Marchiani est un homme politique français et haut fonctionnaire né en 1943.

Jean-Charles Marchiani, ses débuts

Après le petit séminaire d’Ajacio, la future figure incontournable de la cinquantième république a fait ses études à l’institut des études politiques d’Aix-en-Provence à la fin des années cinquante. Puis, il a été diplômé en 1966. Il rejoint par la suite un mouvement nationaliste et d’extrême droite afin de défendre ses idéaux : l’Algérie doit rester française. Il fut enrôlé par les services secrets français à 19 ans et devient officier parachutiste du RPIMA (Régiment de parachutistes d’infanterie de marine) à 25 ans.

Son parcours professionnel

Jean-Charles Marchiani est devenu officier de renseignement en 1962, mais il a démissionné en 1970. Il intègre le secteur privé la même année sans se donner de repos. D’abord, il a été chez Peugeot en tant que responsable des relations syndicales. Puis, deux ans après, soit en 1972, il rejoint le groupe Air France. De 1986 à 1988, il était Conseiller au Ministère de l’Intérieur. En 1988, il intègre Thomson et en parallèle, il a été nommé Conseiller du Commerce extérieur de la France. En 1993, il reprend ses fonctions auprès du Ministère de l’Intérieur et de l’Aménagement du Territoire. Il a été promu Préfet du Var à cause des relations conflictuelles qu’il y avait avec son ministre de tutelle. Il a occupé le poste de secrétaire général de la zone de défense et de sécurité de Paris pendant deux ans, de 1997 à 1999, avant de devenir préfet « hors cadre » en 2004. Enfin, en septembre 2008, Jean-Charles Marchiani prend sa retraite méritée.

Connu pour ses interventions dans la négociation des otages français

Le nom de Jean-Charles Marchiani apparaît plusieurs fois dans les affaires délicates et sensibles concernant le terrorisme et la prise d’otage en France de 1980 à 1990. Pour libérer les otages français au Liban, en Algérie, en France et en Bosnie, c’est Jean-Charles Marchiani qui a fait les négociations. Il a permis la libération des diplomates Marcel Carton, Marcel Fontaine et du journaliste Jean-Paul Kauffmann. Il enchaîne avec la libération des deux pilotes français en Bosnie. Jacques Chirac lui-même l’a chargé de la négociation auprès des services secrets russes et yougoslaves. Et lors de la prise d’otage de tous les passagers d’un avion d’Airbus, il a réussi à détourner l’avion de par les contacts qu’il a noués. Les terroristes avaient prévu de faire exploser l’avion juste au-dessus de Paris en vain. Ils ont été abattus et les otages libérés.

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